Nous sommes réunis ce matin comme chaque 11 Novembre pour commémorer l’armistice de 1918.
Comme dans beaucoup de petites communes, nous n’organisons pas de cérémonie le 8 Mai pour l’armistice de la guerre 39/45, ni le 19 Mars pour la fin de la guerre d’Algérie, ni pour le 14 Juillet.
C’est pour cela que le 11 Novembre, au-delà de l’hommage rendu aux combattants de 14/18 nous honorons, en cette journée du souvenir, les victimes, civiles et militaires, de toutes les guerres, de tous les conflits, sans distinction.
Cent ans après la fin de la guerre de 14/18, de ce conflit si meurtrier, nous espérions qu’au 21ème siècle, nous n’aurions jamais à revivre en Europe des guerres conventionnelles, comme nous en avons connu au 20ème siècle.
Nous espérions qu’elles appartenaient à tout jamais au passé, la guerre en Ukraine, hélas, nous a révélé le contraire.
Ainsi il nous faut sans cesse être vigilant, rien n’est immuable, rien n’est jamais acquis, ni la paix, ni la sécurité.
Ce conflit se passe en Europe, a guère plus de deux mille kilomètre de nos frontières.
Mais la France est aussi engagée, à l’extérieur de nos frontières, au-delà de l’Europe, et chaque année des soldats français en sont les victimes.
Le maire Denis BRENIAUX
Cette année le 11 Novembre revêt un sens particulier. En effet, nous honorons en présence de ses descendants un enfant de Brainans en gravant sur le monument aux morts son nom, le nom d’un soldat oublié, né dans notre village et mort en 1917.
Léon Philadel Francis OLIVIER est né à Brainans le 10 janvier 1888. Il était cultivateur avant de s'engager dans l'Armée à 21 ans pour 5 ans le 29 mars 1909 à la Mairie de Lons-le-Saunier au titre du 11ème Régiment de Dragons, comme 2ème classe.
Il est décédé de la tuberculose pulmonaire, à l'hôpital Sainte Garde de Saint Didier dans le Vaucluse le 19 octobre 1917, où son nom figure sur le monument au morts de l’hôpital, hôpital qui accueillait des victimes de gaz de combat.
Francis OLIVIER est Mort pour la France.
En ce 11 Novembre, c’est le retour de Francis OLIVIER dans son village natal, retour symbolique par cette inscription sur le monument. Bienvenue à toi Francis.
